Doucement mais surement, le travail des différentes équipes GPS porte du fruit. Les discussions autour des projets de campagne vont bon train et ces derniers sont constamment revus, corrigés et enrichis.
A vrai dire, ces derniers trois mois ont été très riches en recherches, lectures et échanges d’idées. Ils ont été – et sont encore – des mois d’apprentissage sur la façon de planifier et mener des campagnes climatiques, à la fois stratégiques, inclusives et durables. Défi pour certains, bon exercice pour d’autres, la vérité est que ce processus a pris plus de temps que prévu. MAIS pour moi ce temps était et reste nécessaire, étant donné le caractère nouveau des campagnes dans la plupart des pays du continent et compte tenu de la nature du défi qu’on veut relever. Et comme dirait quelqu’un, rien ne sert à courir, il faut partir à point !
Au niveau de l’Afrique Francophone, quatre projets en provenance des équipes RDC, Gabon, Afrique de l’Ouest (Bénin, Côte d’Ivoire, Niger et Togo) et Burundi ont été soumis au niveau du comité de sélection. Les projets de la RCA, Cameroun et Sénégal sont en cours d’analyse en attendant que les dernières équipes fassent parvenir les leurs. Dans l’ensemble, divers plans sont en cours de preparation: de la confrontation de l’industrie fossile en RDC en passant par la redynamisation du mouvement climatiques burundais, le renforcement des capacités des acteurs climatiques sénégalais, la mobilisation des acteurs climatiques autour d’un festival et d’une foire des energies renouvelables au Gabon et l’organisation d’un camp régional climatique en Afrique de l’Ouest…tous les plans semblent très prometteurs!
Istanbul et post-Istanbul, même détermination.
Une chose est sûre : si la même détermination affichée à Istanbul continue de guider les équipes GPS, aucune difficulté ne sera insurmontable. Ni le boulot, ni les études, ni les affaires familiales, encore moins les soucis personnels, RIEN ne nous empêchera d’arriver à notre mission qui est de bâtir un mouvement fort capable de confronter les obstacles qui empêchent l’action climatique transformatrice.
Et dans cette noble lutte vers un monde digne et vivable, respectueux de notre vie et de celle des autres, toute personne ou organisation désireuse d’adhérer trouve sa place. Les moyens de communications, tant traditionnels que modernes nous aident à propager les nouvelles des powershifteurs ou acteurs du changement.