Trois semaines après la fin du Sommet d’Istanbul, l’heure est à la restitution, à l’enrichissement des plans et à la prise de contact avec les différents partenaires, alliés et volontaires qui aideront dans la mise en œuvre de la phase 2 de Global PowerShift. Depuis leur retour au pays, les différentes équipes ont eu à partager leurs plans avec différents partenaires afin de recueillir leur avis et soutien. Certains participants ont fait une telle restitution sur les médias afin de porter à l’attention de l’opinion les resultats de ce sommet historique.
En fin de compte, ce que nous espérons dans les semaines à venir des différentes équipes régionales et nationales, ce sont des plans stratégiques, cohérents et adaptés qui confrontent localement les défis climatiques identifiés. Du soutien aux politiques de zéro carbone à la promotion des solutions alternatives en passant par l’adaptation aux impacts et l’élargissement du mouvement climatique, ces plans se veulent être ambitieux et mobilisateurs à large échelle. Tous auront en commun la volonté d’élever la question climatique au coeur du débat citoyen et de l’agenda politique, particulièrement sur le continent où la non-prise en compte du danger que constituent les changements climatiques mine les efforts de développement.
Personnellement, je ne doute pas que si l’énergie, l’engagement et la détermination démontrés à Istanbul demeurent au même niveau – ou mieux sont multipliés – le changement désiré au niveau communautaire, national et international sera atteint d’ici les prochaines années.